Hier soir, AG de la LCR.

Moins de monde qu’à la première A.G.

La veille, j’avais entendu par hasard sur France-Culture, un bout de l’émission d’Aline Pailler sur une cité gitane à Marseille.

J’ai été la féliciter sincèrement pour son émission, et je lui ai suggéré d’aller voir à Ginestous ce qui s’y passe. Elle m’a répondu « Mais, j’ai demandé qu’on m’y amène ! ». Tout un programme.

Pendant la réunion, elle a pris à parti la caméra, en disant qu’elle ne comprenait pas bien ce qu’elle faisait là.

A la fin de la réunion, j’ai été lui tendre un bout de papier avec l’adresse de  site. J’ai tout de suite senti qu’elle était mal à l’aise. «  Internet, j’aime pas vraiment, mais tu mets tout ce que tu filme là? ».  La encore tout un programme, une ex-député européenne, membre du comité économique et social qui ne sait pas vraiment ce qu’est Internet, ça laisse songeur.

Je me suis bien fait chier ce soir, ça commence à tourner en rond, la langue de bois colmate les brèches, une langue de bois nouveau style, qu’on ne cerne pas tout de suite mais qui est là. J-L. G. m’avait prévenu. Une façon de discuter sans vraiment le faire. La Ligue n’est pas censé diriger, mais irrigue tout de sa présence.

Il est significatif que la commission « Démocratie participative » semble être passée à la trappe…

Il y a des dossiers, des idées, des compétences, sur tous les domaines, mais pas grand monde pour mettre tout ça en œuvre.

Je sentais qu’Aline piaffe d’impatience de rencontrer les gens sur le terrain. Mais ce n’est là que le réseau de la LCR, qui est accessible, et qui dans les faits semble maigre.

Bon, je patine, ce que je vois ne m’apporte pas grand-chose. J’attends les interventions sur le terrain.

En discutant à la fin avec D. P. j’avais le sentiment de gens qui jouent à faire de la politique comme les enfants jouent avec tout dans la tête et pas grand-chose dans le réel.

Jeudi inauguration du local Motivé-e-s.

14/11/00