à 19h CA qui devrait finir à 21h.
Bien 25 personnes, dont bien la moitié de filles. Deux morceaux majeurs.
Discussion sur le verso de la profession de foi, est-ce lisible, compréhensible, fidèle à ce qu’est Mot’. Chacun y va de sa remarque. Personne sauf Fr. n’a le souci que « ça fasse voter ». Le texte doit partir le lendemain à deux heures.
Qu’il est terrible le silence qui s’installe, quand après avoir discuté le texte en long, en large, la question est posée: « qui s’y colle pour re-rédiger? ».
Autre question, bien plus grosse celle-là, la préparation de l’AG du 4. Un texte touffu est distribué que chacun épluche.
La question de la coalition étant plus complexe que celle du maintien, Sa. a peur que les partisans du maintien dont il ne semble pas être, soient désavantagés, et réclame qu’il y ait un débat qui ne soit pas que stratégique, mais d’abord politique sur le fond de ces deux attitudes, maintien ou coalition (on ne parle plus de « fusion »). Il a souvent des analyses divergentes qui donnent un éclairage inattendu sur la façon de traiter les problèmes.
Puis vient la question du dispositif de négociation avec le PS. Est évoquée l’idée d’y aller nombreux (20) avec certains qui négocient, et d’autres qui assistent en silence ou à titre consultatif.
Là Sa. pète un câble, il a peur de l’inefficacité totale du dispositif, de son côté usine à gaz, peur aussi d’autres choses que je n’arrive pas vraiment à déceler… Je le vois partir sur une pente savonneuse,  l’oeil dans le viseur de la caméra qui tourne en continu ou presque, j’espère que je ne vais  pas entendre, de sa bouche, le mot « confiance » que j’ai vu débouler tant de fois ailleurs, espoir déçu.
J’ai l’impression qu’il souffre de se faire trahir par ses propres mots, ce qui brutalement le rend silencieux.

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Épisode 6_2 [Motivé-e-s C.A. ]