Ce qui m’étonne toujours, c’est cette peur d’utiliser au max les médias, d’aller jusqu’à tenter de les piéger. Mais bon, j’ai pas le courage de faire le détail. Il y a aussi la peur de provoquer les violences de dimanche soir, là aussi c’est bizarre. Il y a eu là un vrai traumatisme, que chacun veut exorciser à sa façon, quitte à fuir carrément le lieu et s’installer à l’opposé de la place du Capitole.
Il y a aussi cette peur de prendre à bras le corps le symbolique, d’en travailler le sens en profondeur.
Toutes ces propositions d’actions doivent tenir compte de la nouvelle situation, plus de fric, bientôt plus de photocopieuse, et plus tard, plus de local.
Et si en plus, un flot de nouveaux arrivant-e-s déboule…
Faudrait coller une caméra au plafond, qui prenne une image de la salle toute les minutes, et se passer le film en fin de réunion, on aurait l’impression d’un hall de gare, on peut se demander comment travailler dans de telles conditions. J’en connais qui proposent 3/4 heures de réunions, 1/4 d’heure de pose, pour faire passer ça, joli chantier en perspective, quoique hier soir l’espace non-fumeur était respecté pour la première fois.
Bon voilà, je sens bien que je n’ai plus à tourner, je le fais pour n’avoir rien à regretter.
À partir de l’adresse <https://unfilm.org/?p=13