Voilà, pour le dernier CA, c’est fait. Reste l’espèce d’AG informelle de débriefing jeudi. Puis l’entrée dans la Mairie, vendredi après-midi.

Donc, hier, CA, 35/40 personnes. On revient sur terre, c’est un peu douloureux, et en même temps, il semble que derrière, ça va pousser, plein de gens, veulent en être.

Tour de table, avec analyse de la situation. Ça prends déjà une heure, je remarque le retour progressif des longues interventions en x points, et une conclusion irréfutable.

Puis discussion sur le premier jour des élus. Ca manque, grave d’éléments clairs, sur le nombre de place accessibles dans le conseil, sur les conditions du déclenchement du huis clos, etc. Doit-on faire un acte symbolique ? Ça tourne dans tout les sens, ça fait 4 réunions de front. Quand un sous-groupe discute, il y a parfois comme une musique, il suffit que celui qui parle le plus, dans ce sous-groupe, ait une voix un peu grave, ça fait un bourdon dont bénéficient tous les autres, et sur lequel inconsciemment, les intervenants placent leur propre musique. Dès qu’on en prends conscience ça devient insupportable.

Ce qui m’étonne toujours, c’est cette peur d’utiliser au max les médias, d’aller jusqu’à tenter de les piéger.  Mais bon, j’ai pas le courage de faire le détail. Il y a aussi la peur de provoquer les violences de dimanche soir, là aussi c’est bizarre. Il y a eu là un vrai traumatisme, que chacun veut exorciser à sa façon, quitte à fuir carrément le lieu et s’installer à l’opposé de la place du Capitole.

Il y a aussi cette peur de prendre à bras le corps le  symbolique, d’en travailler le sens en profondeur.

Toutes ces propositions d’actions doivent tenir  compte de la nouvelle situation, plus de fric, bientôt plus de photocopieuse, et plus tard, plus de local.

Et si en plus, un flot de nouveaux arrivant-e-s déboule…

Faudrait coller une caméra au plafond, qui prenne une image de la salle toute les minutes, et se passer le film en fin de réunion, on aurait l’impression d’un hall de gare, on peut se demander comment travailler dans de telles conditions. J’en connais qui proposent 3/4 heures de réunions, 1/4 d’heure de pose, pour faire passer ça, joli chantier en perspective, quoique hier soir l’espace non-fumeur était respecté pour la première fois.

Bon voilà, je sens bien que je n’ai plus à tourner, je le fais pour n’avoir rien à regretter.

 

 

21/03/01