19/10/00
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Là c’est S. B. de la LCR qui me demande si je pourrais tirer des photos de ce que j’ai filmé pendant la fête de la LCR. Je m’exécute, pensant mettre de l’huile dans les rouages de nos relations. Or ils vont prendre une des photos pour leur campagne. Et Aline Pailler, à qui je n’ai jamais adressé la parole, me remercie pour la photo.
Je me sens propulsé dans un cercle où je ne me sens pas tout à fait à ma place.
Bon c’est un peu tordu tout ça.
Trouver la position juste, que ce soit derrière la caméra, ou dans les relations directes… Ne pas chercher dans la fusion (compassion, empathie, copinage, voir racolage) avec ce qu’on filme une soulagement à la douleur de l’interrogation de comment on filme, pourquoi, etc.
Je suis frappé de part et d’autre, de l’incapacité a réellement inventer quoique ce soit, et surtout pas le rapport aux médias…Dans les deux conférences de presse, le rapport aux journalistes est fait de beaucoup de copinage, les journalistes sont pris comme des confesseurs, sans aucun recul.
La séance photo pour la dépêche d’AP et FB c’était guignol et compagnie. Comment A. P. qui a fait de longues années de télé, n’a pas réfléchi sur ce qu’était l’image, son contenu politique. Son seul souci est qu’elle ne soit pas trop moche. Politiquement, c’est un peu court!
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Et maintenant?
Plus tard, sur ce côté droit de cette page, je mettrais mes réflexions plus de 15 ans après..
Plus tard mais quand?
Le suspense est total