Avant hier, réunion inter commission Mot’, Toute la journée. Plus de 60 personnes se répartissant en trois commissions vont bosser là, échanger, débattre, s’écouter sur des questions pas vraiment rigolotes.

J’ai envie de croire à la naissance de quelque chose, de croire que j’y assiste, que je suis privilégié.

En même temps, je suis complètement largué, je ne trouve pas mes repaires. Ils semblent, là tous avancer sans crainte, dans un chaos indescriptible.

Personne ne semble vraiment s’en plaindre, et ça avance. C’est là que je suis largué, ça avance!

Ils sont partis pour le tour du monde en 2cv, tout le monde parle du voyage, et personne de la bagnole. Et je me dis qu’ils vont se planter au premier millier de km parcouru, ben non, ils avancent. Le moteur tape un peu, mais bon.

Et moi je me dis que tout ce que je croyais connaître en mécanique depuis des années à  force d’avoir mis les mains dans le moteur, tout ça n’a plus cours. Je dois faire une mise à jour déchirante. Largué, je suis…

Ce qui me frappe, c’est tout ce qui se passe dans l’informel, les commissions travaillent, mais au bar ou ailleurs, deux ou trois personnes discutent, un mec répond au journaliste de Libé, etc. Tant et si bien que par moment il se passe presque plus de chose off que in. Pareil en réunion publique.

Ils ont sorti l’affiche du concert, où ils espèrent avoir 3×800 personnes, simplement sur la base « les Motivé-e-s en concert ». L’affiche est costaude, mais quand même, j’arrive pas à y croire.

J’arrive toujours pas à raccrocher avec 100%!

15/01/01