Hier commission antisexiste. J’attends d’avoir envie de tourner, et de pouvoir le faire sans que la caméra gêne.

Une partie de la commission manque.

L’essentiel de la réunion sera consacré à la discussion sur le deuxième tour. D. remet sur le tapis l’idée des accords principiels qu’il a affiné depuis hier. Chacun reconnaît que c’est plus clair. Tout le monde est tendu, peur de se faire avoir, de décevoir, de se perdre. Parfois de grands éclats de rires.

C’est un régal, ces intelligences qui s’articulent, sans jamais vouloir se bouffer l’une l’autre. J’ai remarqué une expression qui revient quand il y a trop de gens qui parlent ensemble, c’est « hé! on s’écoute »  tout un programme.

Ça discute « point de rupture » aussi bien dans les scores que dans les négociations. Le terrain est miné totalement, si bien que plusieurs fois l’idée de ne plus y aller est évoquée, histoire de détendre l’atmosphère.

Je ne tourne rien, pire je prends part à la discussion. Il est temps que ça cesse.

Juste avant, je passe au local, bourré de gens qui viennent pour l’organisation du collage, ça à l’air d’attendre, de tourner en rond, ça sent le contretemps démobilisateur.

 

 

27/02/01