Semaine, agitée. Mon commentaire sur le film de J-L. G., n’a pas laissé indifférent ni J-L. G., ni M. B.. En relisant ce que j’ai écrit, je ne suis pas particulièrement fier de la violence du texte, et je suis prêt à retirer quelques mots excessifs (« ignoble, sans courage »), ainsi que le paternalisme inconscient qu’il y a dans le mot « bonhomme » toutefois, sur le fond je maintiens ce que je pense. Je n’ai pas encore eu le temps de revoir la cassette.

J-L. G. me reproche d’avoir publié ça sans en avoir parlé, auparavant, avec lui.

Il me semble que c’est tout à fait mon droit.

Bon, il y aurait beaucoup de choses à dire à ce sujet, en tout cas ça me fait réfléchir à plein de choses.

Fête de la LCR. Ca faisait une éternité que je ne m’étais pas retrouvé dans un tel lieu.

Il y avait un stand de LO, à qui j’ai renouvelé ma demande de rencontre, le lendemain j’avais un coup de fil avec promesse de reprise de contact…

A 15h « Café littéraire », une des vedettes, Daniel Mermet, n’avait pu venir… Les intervenants n’avaient pas grand chose de littéraire, mais c’est vrai que ça se passait dans un café. On a eu droit comme d’hab à un exposé assez long de chacun, et puis après aux questions de la salle. Avec un thème bateau du genre « comment va le monde? » chaque intervenant pouvait vraiment raconter ce qu’il voulait. Aucune animation réelle du débat par qui que ce soit, bref de l’archi classique, la salle était pleine.

J’essaye de ramasser des plans où ils parlent de la question du militantisme, de que faire aujourd’hui, de comment faire. Et quand ces questions sont timidement reprises par la salle, les réponses des intervenants sont très succinctes.

Il y a toujours ce problème du temps de déclenchement de la caméra, qui me fait parfois perdre des débuts d’interventions, mais c’est difficile d’anticiper, et je ne peux pas tout filmer.

Et puis à 18 heures, il y a le « meeting ». Je ne savais pas que ça existait encore. Avec le public en bas, dans l’ombre, et les leaders en haut sous les projecteurs. Et l’Internationale, maladroite, à la fin.

Fréderic Borras annonce qu’il n’y a toujours pas d’accord avec Tactik. (Je vais essayer de mettre sa déclaration en ligne…)

Les femmes ne semblent pas lever le poing de la même façon que les hommes.

La aussi là salle était pleine: 250 personnes.

Faut pas que je perde de vue mes fils, le fil conducteur des élections municipales, mais qui n’est qu’anecdotique, et les autres qui sont bien plus importants, où en est le militantisme, sait-on encore militer, quelle crise du militantisme, et pourquoi.

A entendre samedi Daniel Bensaïd et Alain Krivine, tout d’un coup j’ai eu ce sentiment qu’il n’y avait plus du tout de crise du militantisme…

Le tribun, à la tribune, c’est quand même quelque chose. Je ne me rappelais plus. Je m’étonne qu’on puisse encore avoir recours à ce genre de dispositif, et ça marche! Moi en sortant j’étais sous hypnose, à deux doigt d’adhérer à la LCR, non je plaisante…

Le 11 Octobre, ils ont une AG à propos des municipales, je vais refaire une demande. Malgré les promesses de S. B., il me semble que je suis tenu à l’écart par défaut.

  1. B. me demande si je suis dehors ou dedans. Bonne question! J’ai envie de répondre, les deux le plus possible. Mais c’est vrai que je suis dehors, d’abord, j’en viens. Et je me sens dedans parce que je me sens de ce peuple là, de celui qui pense que les choses peuvent, et doivent changer, et que la vie n’a de sens, que comme ça.

Je me sens dehors, parce que je ne m’y retrouve pas dans ces formes militantes, masculines à mort, incapable d’analyser leurs propres pratiques, etc.

Filmer dans cette position là est très inconfortable, et en général, non admise, mais bon je n’en suis plus à ça près… Il reste que la question est loin d’être résolue pour moi, que c’est un équilibre à retravailler à chaque fois. J’ai cette chance d’avoir des amis qui m’interpellent sur ce genre de question!

Le 9 Réunion chez Mix’art du collectif interculturel

Le 11 LCR?

Le 18 AG liste 100% – motivé-e-s.

30/09/00